
L'Espionnage, qu'est-ce que c'est ?
1. Définition :
Etymologiquement le mot « espionnage » au sens large est
dérivé du mot « renseignement » apparaît dès
le XIVe siècle, sans avoir son sens moderne.[1]
Il fallait attendre la fin du xixe siècle pour que le terme
« espionnage » revête son sens spécialisé comme
« information, plus ou moins difficile à obtenir, concernant
l'ennemi », dans un contexte militaire, de sécurité ou d'ordre
public.
Puis vers 1920 apparaît l'expression de « service de recherche des renseignements » désignant les organismes étatiques consacrés à cette activité.[2]
Les différentes définitions de l’espionnage :
Le dictionnaire Larousse définie l’espionnage comme :
-
Crime, atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation accomplis par quelqu’un au profit d’une nation étrangère.
-
Action d’espionner, d’épier quelqu’un, un groupe ; surveillance secrète et désobligeante. Surveillance clandestine
Nous allons orienter notre travail dans la deuxième définition qui qualifie l’espionnage comme une action d’espionner.
Alors que signifie Espionner ?
Le même dictionnaire défini le terme espionner comme :
-
Chercher à surprendre les secrets d’une puissance étrangère par une activité d’agent secret.
-
Surveiller avec malveillance les faits et gestes de quelqu’un, guetter quelqu’un pour surprendre ses secrets au profit d’un tiers ou de soi-même.
-
Chercher à savoir ce qu’un concurrent, un service étudient, fabriquent.
On peut comprendre que l’espionnage dans un sens large est le
quasi-synonyme du mot surveillance.
Il peut être défini comme une action de recueillir clandestinement des
renseignements.
Au sens restreint du terme, l’espionnage est défini selon l’élément
auquel il est lié.
C’est-à-dire lorsqu’il est lié à l’industrie par exemple on parle alors
de l’espionnage industriel : c’est l’action de recueillir
clandestinement des renseignements sur les secrets de fabrication d’un
concurrent.
S’il est lié au service ou bureau d’espionnage celui-ci renvois à une
organisation chargée de recueillir les secrets de puissances étrangères
ou ennemies.
Espionnage peut être définie comme le fait d’observer clandestinement (quelque chose ou quelqu’un) à son profit ou au profit de quelqu’un d’autre.
L’espionnage renvois aussi à l’action de recueillir clandestinement des renseignements au profit d’une puissance étrangère.
Historiquement la grande époque qui a marqué histoire de l’espionnage remonte a la période d’après la seconde guerre mondiale ou Belin été surnommé « la capitale mondiale de l’espionnage ». En effet Berlin se trouve au cœur de l’Allemagne avant 1989 cette ville était totalement différente des autres villes allemandes.
Revenons en arrière, à la fin de la seconde guerre mondiale l’Europe est divisé en deux et la ligne de partage passe par l’Allemagne, a l’est il y a une zone communiste a l’ouest une zone non communiste. Berlin s’est trouvé dans la zone communiste, pourtant cette ville aussi été divisé en deux blocs, à l’est le bloc communiste occupé par le soviétique, à l’ouest le bloc capitaliste occupé par les américains, les français et les anglais.
L’opposition entre deux bloc ira même jusqu’à la construction d’un mur (1961) séparant physiquement la ville en deux.
Seulement jusqu’à 1989 à cause de situation géographique Berlin ouest constituait une véritable enclave capitaliste en territoire communiste, et comme on n’était pas loin des uns aux autres on pouvait s’espionné facilement.
Pour savoir c’est qui se passe de l’autre coté le service secret américains passe sous le mur, en creusant un tunnel de 450 mètres de long et ils espionnent les soviétiques, le russe découvrit le tunnel et le détruisent.
C’est la guerre froide les deux puissances se dispute le control du monde, pour y parvenir l’espionnage et l’arme la plus efficace dans tous les domaines (armements, espace, nucléaires, etc.). Après 30 ans de guerre secret (la guerre froide) se la détente entre les deux blocs c’est ainsi qu’en novembre 1989 le mur de Berlin est détruit.
L’espionnage « classique » a joué un rôle majeur dans les conflits entre États jusqu’à la fin de la guerre froide.
La guerre froide est heureusement terminée, mais les espions n’ont
pas disparu pour autant.
Chaque pays possède toujours son ou ses services des
renseignements, certain entres eux on changer le nom : le KGB
(ont compté près de 1.500.000 agents) par exemple, qui désormais
s’appelle le AFB qui ne travaille plus que pour la Russie, en face
il y avait et il y a toujours la CIA le service secret américain
(20.000 agents), pour la France la DGSE (3.000 agents) et le MI6
pour l’Angleterre (3.000 agents).
Aujourd’hui, les enjeux, les méthodes et les moyens à l’âge
d’Internet ont profondément changé.
Le renseignement est désormais à la portée d’acteurs multiples,
collectifs ou individuels, et pas simplement des grandes
puissances.
L’impact de l’espionnage dans la Géopolitique
L’espionnage a un impact important dans le géopolitique.
Imaginons un scénario : un pays “A“ qui vol les
renseignements classé top secret par le pays “B“ cela peut
conduire à une guerre entres les deux états.
sans oublier que ses renseignements peuvent être de toute nature
(armements, espace, nucléaires, etc.).
Prenons l’exemple récent (2016) des Etats unis et de la Russie sur
l'affaire de 20 000 courriels publiés en vrac par Wikileaks[3], et
qui ont mis une pagaille monstre aux Etats-Unis démontrant combien
l'appareil du parti démocrate a favorisé Hillary Clinton et
multiplié les coups bas pour discréditer son opposant Bernie
Sanders lors des primaires pour les élections présidentielle
américaine de 2016.
L’auteur présumé de ce piratage, un certain Guccifer 2.0, semble
manquer de crédibilité.
Il dit être roumain, pourtant il a commis des fautes basiques dans
la langue qui est censée être sa langue maternelle lorsqu’il était
interrogé par le magazine américain Vice.
Et puis, pirater les serveurs du parti démocrate américain, c'est
énorme pour un seul homme.
Derrière ce piratage informatique, on devine l'ombre de Vladimir
Poutine.
Ce serait en tous cas l'hypothèse du FBI.
Pourquoi le FBI pointe-t-il ainsi la Russie ?
La Russie à rattraper son retard de la fameuse révolution dites «
couleurs » qui, de la Géorgie à l'Ukraine, ont renversé des régimes
qui lui étaient favorables.
Ella a systématiquement accusé les Etats-Unis d'avoir fomenté ces
renversements de régime par le biais d'ONG et surtout, par le biais
des réseaux sociaux.
D'abord, histoire de tester ses capacités, elle s'en est prise à
l'Estonie en 2007, paralysant entièrement le pays balte. En 2008, en
plus d'une vraie guerre à l'ancienne contre la Géorgie, la Russie a
tenté, et en partie réussi, à paralyser informatiquement
Tbilissi[4].
Depuis, les capacités de nuisance informatique russes n'ont cessé de
se développer et de se raffiner.
On est passé du cyber-espionnage classique (façon NSA) à la
cyber-nuisance en hackant des banques, des journaux et, en Ukraine,
des centrales électriques.