
Les Tribunaux de première instance
1. Organisation
Chaque tribunal de première instance comprend :
-Un président, des juges dont certains peuvent assurer des fonctions de
vice-président et des juges suppléants ;
-Un ministère public composé d’un procureur du Roi et d’un ou plusieurs
substituts ;
-Un greffe ;
-Un secrétariat du parquet.
Ces tribunaux peuvent être divisés en chambres selon la nature des
affaires qui leur sont soumises.
Chacune des chambres peut comprendre un ou plusieurs magistrats.
Toutefois, toute chambre peut valablement instruire et juger, quelle
qu’en soit la nature, les affaires soumises au tribunal.
Le Ministre de la justice peut détacher, dans des localités situées dans
le ressort des tribunaux de première instance, un ou plusieurs
magistrats pour exercer à titre permanent et ce, pour une meilleure
administration de la justice.
Ces magistrats sont appelés juges résidents.
Les centres de juges résidents ne sont pas des juridictions autonomes
mais font partie intégrante des tribunaux de première instance. Ces
centres sont actuellement au nombre de 183.
2. Attributions
Les tribunaux de première instance peuvent connaître de toutes les
matières sauf lorsque la loi attribue formellement compétence à une
autre juridiction.
C’est une compétence générale qui s’étend à toutes les affaires
civiles, immobilières, pénales et sociales.
Toutes les questions relatives au statut personnel, familial et
successoral relèvent également de la compétence du tribunal de
première instance, que ces questions mettent en cause des nationaux,
musulmans ou israélites, ou des étrangers.
Les tribunaux de première instance sont compétents soit en premier et
dernier ressort, soit à charge d’appel, dans les conditions
déterminées par les codes de procédure civile et pénale, et, le cas
échéant, par des textes particuliers.
En matière civile, les tribunaux de première instance statuent en
premier et dernier ressorts lorsque le montant du litige est égal ou
inférieur à 3000 dirhams. Dans ce cas l’appel est exclu, mais la
décision peut toujours faire l’objet d’un
pourvoi en cassation devant la Cour Suprême. Si la valeur du litige
est supérieure à ce montant ou si elle est indéterminée, le tribunal
statue uniquement en premier ressort et l’appel est possible.
En matière pénale, les tribunaux de première instance sont
compétents pour juger les contraventions et les délits.
En revanche, les crimes relèvent de la compétence de la Cour
d’appel.
Sections de la famille : Après la publication du code de la famille, des sections de
la famille ont été créées au sein des tribunaux de première instance
pour connaître, exclusivement, des affaires de la famille.
Statut personnel des marocains de confession juive : Les affaires relatives au statut personnel des marocains de
confession juive sont soumis aux règles du statut personnel
hébraïque marocain, un Magistrat rabbinique statue sur ces
affaires.
Vous pouvez télécharger la version pdf.
En matière civile, les tribunaux de première instance statuent en
premier et dernier ressorts lorsque le montant du litige est égal ou
inférieur à 3000 dirhams. Dans ce cas l’appel est exclu, mais la
décision peut toujours faire l’objet d’un
pourvoi en cassation devant la Cour Suprême. Si la valeur du litige
est supérieure à ce montant ou si elle est indéterminée, le tribunal
statue uniquement en premier ressort et l’appel est possible.
En matière pénale, les tribunaux de première instance sont
compétents pour juger les contraventions et les délits.
En revanche, les crimes relèvent de la compétence de la Cour
d’appel.
Sections de la famille : Après la publication du code de la famille, des sections de
la famille ont été créées au sein des tribunaux de première instance
pour connaître, exclusivement, des affaires de la famille.
Statut personnel des marocains de confession juive : Les affaires relatives au statut personnel des marocains de
confession juive sont soumis aux règles du statut personnel
hébraïque marocain, un Magistrat rabbinique statue sur ces
affaires.
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