
Un Territoire, qu'est-ce que c'est ?
Définition :
Etymologiquement le mot territoire est un nom formé sur le latin "territorium" qui vient lui-même du nom "terra" auquel on a ajouté le suffixe "–orium", qui a donné "–oire" en français. Ce mot est apparu en français au XIVème mais n'a vraiment été utilisé qu'à partir du XVIIème.
Les différentes définitions de Territoire :
« Un territoire est un espace transformé par le travail humain »[1] Claude Raffestin« Un territoire est un espace géographie qualifié par une appartenance juridique (territoire national) une spécificité naturelle (territoire montagneux) ou culturelle (territoire linguistique) »[2] Pierre George et Fernand Verger.
« Territoire est un mot polysémique, il renvoie à des
significations variées qui dépendent de l'angle d'approche, des
disciplines qui l'étudient et de l'époque
Quelle que soit l’approche du concept, un territoire implique l'existence
de frontières ou de limites.
La grandeur d’un territoire peut être un élément de force d’un Etat
puisqu’il bénéficie du sol, du sous sol et d’autres richesses mais c’est
aussi un élément de crainte puisque plus vous êtes grand plus des longs
frontières qui peuvent faire Object de conflits. »
Les types de territoire :
1. Territoire terrestre :
Le territoire terrestre comprend : les ports, les lacs, fleuves, le sol et sous sol et elle est délimité par le frontière (naturel et artificiel)
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Frontière naturel : sont des frontières créer par l’homme qui sont souvent l’héritage de colonialisme.
Ce type de frontière pose souvent des problèmes, les états préfèrent les frontières naturelles. Frontière naturel : sont de frontière délimité par la nature tout en respectant l’écologie.
Les frontières sont les manifestations territoriales de l’Etat ; ce sont des délimitations juridiques de l’Etat.
2. Territoire maritime :
Il y a très longtemps à travers l’histoire la mer était ouverte à tout le monde, il n’y avait pas la souveraineté sur la mer.
Pour éviter les conflits entre les Etats, surtout après la seconde
guerre mondiale, le droit international est intervenu pour régulariser les territoires maritimes.
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La mer territoriale : c’est une partie de la mer qui est délimité par 12 Mille Marin à partir de l’espace terrestre. Ce c’est qu’on appelle zone territoriale.
La Zone économique exclusive (ZEE) : c’est la zone autorisée pour l’exploitation maritime. La zone est de 200 Mille Marin à partir de la terre.
Dépassé toutes ces limites il y a la haute mer qui ne fait pas partie du territoire et ne dépend d’aucune juridiction étatique.
3. Territoire aérien :
C’est un territoire souverain, et dépend de juridiction de l’Etat qui
le possède.
Seul l’Etat donne l’autorisation aux avions qui vont passer dans son
espace aérienne.
La préservation de cette espace est venue plu tard (1944) par rapport
à d’autres espaces.
Il a été créer après la seconde guerre mondiale.
La question de délimitation de l’espace aérienne pose encore des
problèmes.
Chez d’autres il faut 80km pour atteindre l’espace commun de
l’humanité tandis que chez d’autres il faut 100km.
Et un avion ne peut pas survoler l’espace maritime territorial sans
l’autorisation.
L’influence du territoire dans la Géopolitique
En géopolitique, le territoire désigne uniquement l'espace sur
lequel un État-Nation exerce sa puissance.
Dans ce sens, le territoire est directement relié à l'existence de
l’État.
Ceci implique que l’État doit mettre en place un espace borné et
reconnu, autant par la population résidente que par les autres États.
D’ailleurs l’école allemande selon l'approche géographique de Ratzel, s'applique à démontrer que l'État, thème principal des travaux
géopolitiques, est « comme un être vivant qui naît, grandit, atteint
son plein développement, puis se dégrade et meurt ».
L'État, pour vivre (ou survivre), doit s'étendre et fortifier son
territoire.
Quant à l’école anglaise la puissance d'un État se définit par la domination des mers ou océans (théorie de l'empire maritime).
Alfred Mahan, commentateur de la stratégie navale mondiale et des relations internationales pensait que le leadership international était étroitement liée à la mer tant dans une optique commerciale en temps de paix que du contrôle de cette dernière en temps de guerre.
L'approche géopolitique anglaise renvoie à cette volonté de domination du monde via le commerce, en contrôlant les mers, puis désormais les terres, se faisant l'héritière directe, non seulement de la géopolitique allemande, mais aussi des premiers navigateurs anglais, comme Walter Raleigh : « Qui tient la mer tient le commerce du monde ; qui tient le commerce tient la richesse ; qui tient la richesse du monde tient le monde lui-même ».